Dés d’apprentissage à la lecture
Bonjour bonjour !
Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui pour parler à nouveau de pédagogie alternative avec ces dés d’apprentissage à la lecture. Nous les utilisons actuellement avec Léon qui rentre en classe de CP en septembre.
1. Une approche multisensorielle et engageante
Les dés d’apprentissage ne sont pas de simples cubes : ce sont de véritables leviers pédagogiques. En combinant la manipulation, la visualisation et l’oral, ils stimulent plusieurs sens à la fois. L’enfant peut les toucher, voir les graphies, prononcer les sons – une manière intuitive et efficace de renforcer la correspondance phonème-graphème. Cette approche multisensorielle rend l’activité plus riche et permet une meilleure mémorisation.
2. Une activité adaptable à tous les profils
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Pour les parents : pas besoin d’être un expert en orthophonie pour intégrer cet outil au quotidien. Lors d’un atelier à la table du salon, avec quelques dés, votre enfant se familiarise avec les sons, les syllabes et la formation des mots… tout en s’amusant !
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Pour les enseignants : ces dés sont parfaits pour des ateliers en petites groupes : un coin « phonologie », un coin « lecture »… chacun peut avancer à son rythme, construire des mots, jouer à créer des phrases ou des rimes.
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Pour les orthophonistes : ces dés deviennent un support concret pour travailler des cibles spécifiques (sons complexes, phonèmes rares, syllabes inversées…). La forme ludique aide à désamorcer la pression liée aux exercices thérapeutiques et motive l’enfant à répéter.
3. Stimulation de la conscience phonologique
La base de la lecture, c’est la conscience phonologique : entendre un son, le distinguer, le manipuler. En lançant les dés et en identifiant les syllabes ou digrammes présentés, l’enfant s’exerce à segmenter et assembler les sons. Il apprend à écouter chaque phonème comme une pièce de puzzle à assembler.
4. Du sens grâce à la création de mots
À partir des dés, l’enfant construit des syllabes, puis des mots, puis des phrases ! Il expérimente la transformation des sons en sens. Une fois le mot formé, on peut en nommer les lettres, chercher un mot qui rime, le transformer (ex. : chat → chaton), ou imaginer une phrase amusante pour le remettre en contexte.
5. Une autonomie progressive
Au départ, l’adulte propose un mot modèle. Puis, l’enfant lance seul les dés, joue à inventer des sons ou syllabes, essaie de les découper ou recomposer. Au fil du temps, il acquiert de l’autonomie : il commence à lire sans aide, à écrire ses propres mots…
6. Développement de la créativité et de l’imagination
Plus qu’un jeu de lecture, c’est un jeu de langage. On peut imaginer des histoires avec les mots créés, jouer à la « story dice » : chaque lancé devient un début d’anecdote à inventer. Une invitation à la créativité et à l’expression orale, en toute simplicité.
7. Un matériel adapté aux besoins spécifiques
Chez certains enfants, les grandes binômes ou digrammes (ou, ai, qu, on…) posent problème. Ces dés les mettent en avant et offrent un espace d’entraînement ciblé : on peut les isoler, les répéter, les comparer. Le geste de lancer est un rituel rassurant, mieux qu’un simple exercice abstrait.
Pour les retrouver en ligne c’est du côté des outils pédagogiques.
